Monday, August 4, 2008

Mes seins sont trop petits

Vous voulez augmenter la taille de votre poitrine. Pose de prothèses mammaires ou injections dans les seins ? Quels sont les risques ?

Plusieurs techniques esthétiques, chirurgicale ou non, sont aujourd’hui à votre disposition.

La pose de prothèses mammaires

C’est l’opération la plus pratiquée. Le choix des implants se décide avec le chirurgien. La majorité des prothèses mammaires sont en gel de silicone, plus sûr car semi-solide (il ne coule pas) et leur durée de vie moyenne est de quinze ans.

Quelle forme ? Quelle cicatrice ?
Certains chirurgiens préfèrent les formes anatomiques (en goutte) pour un résultat plus naturel, d’autres remarquent qu’elles se retournent plus facilement sous le poids du conjoint et optent pour les formes rondes.

Les uns font l’apologie des incisions sous l’aisselle pour éviter les cicatrices sur le sein. Les autres préfèrent laisser cette zone intacte en cas de cancer du sein ultérieur pour la recherche de ganglions sentinelles.

Même dilemme pour la position de la prothèse : derrière le muscle, elle se sent moins. Mais dans le sein, c’est plus naturel. Tout cela est vrai. Ce sont votre morphologie et vos priorités qui décideront.

Quelle taille ?
90 C est la taille de bonnet la plus souhaitée par les femmes. Les Françaises sont à la recherche d’un décolleté naturel, comparé aux Américaines qui aiment les poitrines bombées. Quelle que soit votre envie, le corps impose ses limites. Le relâchement de la peau et la position de l’aréole sur le sein sont des éléments à prendre en compte.

Les complications éventuelles
A signaler particulièrement :
– la coque : cette sorte de capsule inflammatoire vient entourer la prothèse. Cette complication est surtout d’ordre esthétique. Elle survient en moyenne 3 fois sur 100.
– l’embolie pulmonaire : la plus redoutée, mais elle est rarissime.

Dans quel délai ?
Compter 15 jours au minimum entre la première consultation, la signature du devis et l’entrée en clinique.

Quelle incidence au niveau de la mammographie ?
La pose de prothèse ne dispense évidemment pas des examens de dépistage du cancer du sein. On sait aujourd’hui surveiller et examiner un sein avec prothèse. Préciser bien en amont votre situation afin de bénéficier de la technologie numérique la plus adaptée. Il n’y a pas de risque d’éclatement de la prothèse lors de l’examen.

Les prothèses s’usent. Il est donc important de les surveiller. Prévoyez de les changer au bout de plusieurs années.

Les injections dans les seins

L’injection de graisse
Cette technique soulève des interrogations et divise la profession. La graisse, qui contient des cellules souches et des facteurs de croissance, ne va-t-elle pas favoriser l’émergence d’un cancer du sein ? Pure théorie pour certains qui rappellent que cette technique est utilisée depuis longtemps en reconstruction. Pour d’autres, la prudence s’impose : il y a un manque de recul de cette technique dans le cadre de l’augmentation esthétique.

Quelle incidence au niveau de la mammographie ?
La graisse ne gêne pas la mammographie. Elle donne même du contraste à l’image. Cette technique n’interfère donc pas dans le dépistage du cancer du sein.

trucs-astuces-maquillage-beaute-conseils-seins-petitsL’injection d’acide hyaluronique
L’acide hyaluronique promet de repulper un décolleté sans chirurgie.
Ses avantages : plus facile que la pose de prothèses, moins de risques, un joli résultat.

Ses inconvénients : cette technique ne permet actuellement que de petites augmentations. Elle est aussi chère que des prothèses. Son effet n’est pas définitif, mais il dure au moins un an. Et surtout, côté sécurité, c’est plus flou. Ce produit est biodégradable, gage de bonne tolérance. Mais pour l’instant, il n’a pas d’Autorisation de mise sur le marché et le marquage CE spécifique est en cours pour cette indication.

Quelle incidence au niveau de la mammographie ?
Ce type d’injection perturbe l’image, donc la lecture de la mammographie. Conséquence ? Le dépistage du cancer du sein, notamment des petits cancers, est plus difficile. Or l’un des enjeux de cette surveillance est justement de détecter la tumeur le plus tôt possible. Ces réserves concernent également l’échographie.

L'autobronzant en 12 questions

Pour le visage et le corps, j'utilise le même produit ?


Non. Certains autobronzants corps contiennent un peu d'alcool facilitant leur application. A déconseiller donc sur le visage. Par contre, on peut très bien mettre un produit visage sur le corps.

Quelle galénique préférer ?

Chaque texture a sa spécificité : le spray est idéal pour les débutantes et les pressées, le gel s'étale facilement, sèche vite et convient bien aux peaux grasses, la crème est plus adaptée au visage et aux peaux sèches, les lingettes sont nomades - pratiques pour les retouches - et s'appliquent aisément.

Par peur des ratés, je mets une petite dose ?

Au contraire! Il ne faut pas hésiter à être généreuse pour s'assurer une bonne répartition du produit, sans trainées ni démarcation. Moins on en met, plus on l'étire et plus on risque des disparités de teintes.

Et pour mon dos, je fais comment ?

Pas cool de jouer les contorsionnistes pour pouvoir porter sa robe à bretelles... L'idéal : utiliser une version spray. On lève un bras, on pschitte pour créer un nuage et on fait le dos rond pour recueillir cette brume colorante.
Malins, les nouveaux sprays s'utilisent tête en bas : opération facilitée pour le haut et bas du dos, l'arrière des jambes ou toute autre zone difficile d'accès.

Comment être sûre de ne pas virer orange ?

La couleur finale dépend du PH de la peau. Pour le stabiliser, utiliser avant un gel douche ou un savon au PH neutre.
Préférer les autobronzants à base d'erythrulose, une substance apportant subtilement une teinte complémentaire à la DHA, l'actif autobronzant.

Comment s'assurer d'une totale absence d'odeur ?

Les produits ont énormément progressé de ce côté-là, mais pour jouer la sécurité, miser sur des formules contenant des huiles ou extraits végétaux, parfaits pour masquer toute odeur éventuelle.

Comment éviter d'avoir les mains et les ongles colorés ?

En les lavant immédiatement après avoir appliqué son autobronzant. Si l'on a les ongles longs, on les brosse bien pour éviter que le produit ne stagne dessous.
Et si l'on craint vraiment qu'il reste des traces : on fait comme les esthéticiennes, on met un gant de latex pour l'application.

Et si j'ai peur que le résultat soit trop flagrant ?

Préférer alors les soins dits ensoleillants, plus faiblement dosés en actifs autobronzants. Le hâle est plus léger et progressif, mais il a l'avantage d'être modulable au gré de ses envies.
Pratiques aussi pour réchauffer sa peau bronzée après les vacances...

trucs-astuces-maquillage-beaute-conseils-autobronzage-en-12-questions
Ma peau semble sèche, je peux l'hydrater après ?

L'autobronzant a parfois un effet desséchant, car pour se produire, la réaction colorante puise beaucoup d'eau dans la peau. Attendre 30 minutes après son application et utiliser une crème hydratante (ou miser sur des autobronzants hydratants).

Aïe, il y a une trace plus foncée, je fais quoi ?

Rien ! La crème "dissolvante" n'existant pas, il suffit d'attendre quelques jours que l'exfoliation naturelle de la peau l'efface tout doucement.

Comment entretenir mon faux bronzage ?

Alterner crème hydratante et autobronzant, un jour sur deux ou sur trois, et faire un gommage une fois par semaine.

Autobronzée, ma peau est-elle préparée au soleil ?

Certainement pas ! Attention à cette illusion dangereuse : ce n'est pas parce que l'on est hâlée que l'on ne brûlera pas ! Cependant, certaines formules possèdent un indice de protection, bien pratique en terrasse...